[Dis-moi comment tu habites et je te dirai qui tu es.]

Tout commence par un souvenir: une famille est réunie au moment du repas. À cette grande table, Andrea
Díaz Reboredo déploie cent ans d’histoire d’une maison. Elle griffonne les espaces, construit une ville
puis balaye le tout. Elle recommence.  

M.A.R comme la mer, est le récit d’une maison familiale côtière.
M.A.R comme les initiales de son aïeul architecte, est le récit des cinq générations qui la façonneront. Deux points de départ pour une même histoire: celle d’une famille qui habite cette maison, entrelacée d’une réflexion poétique sur ses espaces et leur sens.  

Dans une chorégraphie délicate, Andrea déballe toute sa créativité à l’aide d’objets du quotidien en tout genre. Dans M.A.R, le public s’installe à la table d’Andrea Díaz Reboredo. Elle s’exprime dans sa langue natale, traduite en direct par un autre comédien. Les cordes d’une contrebasse résonnent. L’expérience promet d’être intime et poétique.  

Dans cet écrin enveloppant, le public pousse la porte d’une histoire commune et profondément personnelle: celle de notre rapport au foyer, à ses espaces, et aux souvenirs qui dansent en dedans.

© Agrupación Señor Serrano