[Derrière ce nom qui gronde, l’histoire tendre d’un adieu]

Un frère et une soeur se remémorent Alberta Tonnerre, leur grande tante disparue. « L’Alberta », comme ces deux enfants l’appellent, connaissait l’amour et la foudre. Un jour, elle était devenue si petite qu’elle avait fini par disparaître, à l’image d’un souvenir qui nous échappe.

Le duo retourne dans sa maison, au beau milieu d’un écrin de nature bercé par le chant des oiseaux et le clapotis de la pluie. Comme pour les aider à accepter son départ, leurs moments réels et fantasmés y reprennent vie. Tous deux réalisent l’héritage reçu de leur tante Alberta : un rapport inestimable à la nature, à l’amour et au vivant.

Frère et soeur dans la vraie vie, Chloé et Valentin Périlleux recréent sur scène en mots et en images la forêt de leur enfance. L’Alberta, représentée par une étrange marionnette de bois, les accompagne et tous les trois s’aventurent dans un décor envoûtant, constitué uniquement de bricoles provenant de la nature. La Compagnie des Mutants parvient à montrer l’infiniment petit et l’insaisissable : le souvenir.

© Christophe Vandercam – Eden